Au masculin,
« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » (Lamartine in Méditations poétiques, 1820)
Au féminin,
« Une seule lettre vous manque et tout est déformé » (ça c’est de moi, 200 ans plus tard)
Quelques exemples parmi des centaines possibles :
VALISE n.f. (bagage rectangulaire muni d’une poignée) sans le « I » devient le nom d’une danse à 1000 temps selon les dires d’un grand chanteur belge.
CHAINE n.f. (suite d’anneaux métalliques entrelacés) sans le « A » devient le nom d’un pays exportateur de virus et qui aurait peut-être mieux fait de rester endormi.
FACTEUR n.m. (employé de la poste) sans le « F » devient le nom d’un autre métier qui, faute de distribuer le courrier, distribue parfois de fausses claques à de faux méchants.
BOITE n.f. (récipient pour contenir) sans le « O » devient le nom très familier de l’organe sexuel masculin. Précédé de l’adjectif « petite » c’est une expression plutôt moqueuse voire désobligeante tandis que suivi de l’adjectif « molle », l’expression est de qualité quasi équivalente à la précédente.
CONFLIT n.m. (lutte entre des personnes ou des pays) sans le « L » devient l’une des meilleures recettes de cuisine avec les cuisses d’un canard. A l’orange, ce n’est pas si mauvais, magret tout.
CAGOULE n.f. (capuchon cachant la tête) sans le « U » devient une appellation très courante sur le port de Marseille (et sur la côte d’azur en général) pour nommer une jolie fille un peu provocante.
LIVRE n.m. (cahiers imprimés et reliés) sans le « L » devient un adjectif qui, précédé du mot « bateau », a révélé au monde artistique et littéraire un jeune poète de 17 ans dont le nom figure désormais dans de nombreux livres.
TAMIS n.m. (récipient percé de petits trous) sans le « T ». Il est possible de retrouver le mot d’origine sans le vouloir. Une jeune fille présente son amoureux à une copine en lui disant que c’est son petit… suivi du mot sans « T ». La et leur liaison feront le reste mais présenter son amoureux comme un « récipient percé de petits trous » …Franchement… Pas très sympa !
Au végétal,
« Un seul hêtre vous manque et toute haie transformée » (de moi encore même si je n’en suis pas très fier)